Berliner Boersenzeitung - JO-2022/Patinage: Papadakis et Cizeron, pour enfin tourner la page

EUR -
AED 4.301388
AFN 81.339917
ALL 97.793215
AMD 449.822133
ANG 2.095785
AOA 1073.877214
ARS 1477.8043
AUD 1.80227
AWG 2.107938
AZN 1.953194
BAM 1.953268
BBD 2.364834
BDT 143.24429
BGN 1.953765
BHD 0.441434
BIF 3444.136711
BMD 1.171077
BND 1.498058
BOB 8.093507
BRL 6.412459
BSD 1.171281
BTN 100.547644
BWP 15.626474
BYN 3.833031
BYR 22953.104232
BZD 2.35265
CAD 1.601231
CDF 3378.556766
CHF 0.935052
CLF 0.02873
CLP 1102.498888
CNY 8.402363
CNH 8.406252
COP 4721.89855
CRC 591.533101
CUC 1.171077
CUP 31.033534
CVE 110.434311
CZK 24.645338
DJF 208.124315
DKK 7.460052
DOP 70.322766
DZD 151.805596
EGP 58.163163
ERN 17.566151
ETB 162.55056
FJD 2.636439
FKP 0.857996
GBP 0.860443
GEL 3.1851
GGP 0.857996
GHS 12.175994
GIP 0.857996
GMD 83.746883
GNF 10136.840645
GTQ 9.003328
GYD 245.042313
HKD 9.192818
HNL 30.600328
HRK 7.537987
HTG 153.221355
HUF 399.838412
IDR 19044.518483
ILS 3.914541
IMP 0.857996
INR 100.478444
IQD 1534.310828
IRR 49331.608397
ISK 142.613315
JEP 0.857996
JMD 186.937643
JOD 0.830262
JPY 171.083185
KES 151.619576
KGS 102.410576
KHR 4708.899653
KMF 492.435197
KPW 1053.969363
KRW 1609.888811
KWD 0.357761
KYD 0.976018
KZT 608.431194
LAK 25236.703583
LBP 104928.476501
LKR 352.393137
LRD 234.801086
LSL 20.796139
LTL 3.457885
LVL 0.708373
LYD 6.31237
MAD 10.55784
MDL 19.759046
MGA 5136.340942
MKD 61.557682
MMK 2458.723874
MNT 4196.670975
MOP 9.470422
MRU 46.440791
MUR 52.674928
MVR 18.042732
MWK 2030.567452
MXN 21.86138
MYR 4.959485
MZN 74.901921
NAD 20.796139
NGN 1792.250706
NIO 43.104117
NOK 11.857691
NPR 160.87643
NZD 1.951324
OMR 0.450279
PAB 1.171281
PEN 4.175471
PGK 4.910634
PHP 66.329739
PKR 332.779765
PLN 4.251766
PYG 9333.898979
QAR 4.281649
RON 5.065843
RSD 117.16512
RUB 92.163356
RWF 1691.307289
SAR 4.392132
SBD 9.763178
SCR 16.525032
SDG 703.228077
SEK 11.146267
SGD 1.498194
SHP 0.920282
SLE 26.290837
SLL 24556.898127
SOS 669.332238
SRD 43.625536
STD 24238.924258
SVC 10.248713
SYP 15226.253808
SZL 20.790047
THB 38.173933
TJS 11.273185
TMT 4.110479
TND 3.393194
TOP 2.742782
TRY 46.825826
TTD 7.938708
TWD 34.049039
TZS 3091.867482
UAH 49.00297
UGX 4201.552857
USD 1.171077
UYU 47.009055
UZS 14707.931763
VES 128.20187
VND 30617.801538
VUV 138.688767
WST 3.035441
XAF 655.096506
XAG 0.031929
XAU 0.000352
XCD 3.164894
XDR 0.81167
XOF 655.107679
XPF 119.331742
YER 283.575941
ZAR 20.838315
ZMK 10541.098103
ZMW 28.372731
ZWL 377.086235
  • AEX

    5.5400

    913.98

    +0.61%

  • BEL20

    2.2400

    4487.49

    +0.05%

  • PX1

    26.9400

    7723.47

    +0.35%

  • ISEQ

    118.8700

    11439.6

    +1.05%

  • OSEBX

    1.6300

    1633.51

    +0.1%

  • PSI20

    -43.5500

    7732.97

    -0.56%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -10.2900

    2439.67

    -0.42%

  • N150

    5.4200

    3618.5

    +0.15%

JO-2022/Patinage: Papadakis et Cizeron, pour enfin tourner la page
JO-2022/Patinage: Papadakis et Cizeron, pour enfin tourner la page

JO-2022/Patinage: Papadakis et Cizeron, pour enfin tourner la page

Quatre ans après la mésaventure de la robe, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron veulent la remiser définitivement au placard en transformant l'argent olympique de Pyeongchang en or, le seul qui leur manque, aux Jeux de Pékin à partir de samedi.

Taille du texte:

"Mon pire cauchemar est arrivé aux Jeux olympiques", avait alors lâché Papadakis, larmes au coin des yeux.

Quelques instants plus tôt, pour les débuts olympiques du duo français en quête d'or, le tour du cou qui retenait le top à franges vertes et jaunes de la patineuse s'était détaché dès les premières secondes de leur danse courte.

Papadakis et Cizeron avaient tenu le choc aussi bien que possible mais leurs rivaux N.1, les Canadiens Tessa Virtue et Scott Moir, qui s'entraînaient avec eux à Montréal, avaient pris plus d'un point et demi d'avance. Même étincelante, leur danse libre du lendemain ne leur avait pas permis de combler complètement leur retard et l'or leur avait échappé pour 79 centièmes.

"Ça n'était pas facile de revenir sur la glace", avaient avoué les désormais quadruples champions du monde et quintuples champions d'Europe.

Quatre ans plus tard, l'épisode est loin d'être oublié.

- "Quelque chose qui me suit"

"J'entends quand même parler de ça beaucoup, beaucoup. En France, on est connus pour nos résultats, notre palmarès. Beaucoup pour la robe mais pas que. Mais au Canada... C'est très drôle, j'ai des amis qui parlent de moi: +Gabriella Papadakis, patineuse avec Guillaume Cizeron+, +Ah ouais, je sais pas...+, +Celle qui a perdu sa robe...+, +Ah ! C'est elle !+. Tout le temps...", raconte Papadakis à l'AFP.

"Ce n'est pas forcément le truc le plus réjouissant, mais ça fait partie de mon histoire, de notre carrière. C'est quelque chose qui me suit, qui maintenant me fait rire plus qu'autre chose. Mais j'ai hâte qu'on parle d'autre chose quand même", en rit-elle.

"On a quand même une carrière longue, avec du succès, des médailles, reprend la patineuse. On travaille très fort pour créer des programmes, des chorégraphies. Que ce soit réduit à cet incident-là, j'en ris, mais c'est sûr que c'est un petit pincement à chaque fois."

"Ca aurait pu être tellement pire", retient Cizeron, qui estime avoir "épuisé le sujet" de la robe. "On a fait preuve de beaucoup de force, de courage, pour se relever aussi vite et gagner la danse libre. Ca reste une expérience forte, mais pas quelque chose de noir", estime-t-il auprès de l'AFP.

"C'est ce que je retiens le plus des Jeux de Pyeongchang", confirme Papadakis.

"Evidemment que ça n'a pas été facile, mais ça nous a rendus plus forts", complète-t-il.

- "Moins effrayant" -

En quatre ans, le contexte de la compétition a bien changé. Finie la rivalité quotidienne qui existait avec Virtue et Moir. Aujourd'hui, leurs principaux adversaires sont les Russes Victoria Sinitsina et Nikita Katsalapov, les seuls à les avoir battus depuis les JO-2018, en janvier 2020 aux Championnats d'Europe.

Mais les champions du monde et doubles champions d'Europe en titre ont perdu coup sur coup face aux deux meilleurs duos américains dans la compétition par équipes à Pékin, Madison Hubbell et Zachary Donohue, puis Madison Chock et Evan Bates.

Quatre ans plus tard, Papadakis (26 ans) et Cizeron (27 ans) abordent aussi différemment la grand-messe olympique.

En 2018, "c'était difficile parce qu'il y avait une rivalité directe avec l'équipe canadienne, il y avait une trame vraiment différente derrière. On était stressés d'une manière plus paralysante", se remémore Cizeron. "On n'avait jamais fait de JO, on manquait pas mal d'expérience."

"Cette année, c'est un petit peu moins effrayant, compare-t-il. On y retourne avec plus de maturité, peut-être plus de détermination, de sérénité: on a presque tout gagné depuis (ils étaient absents aux Mondiaux-2021 et aux récents Championnats d'Europe, ndlr), on sait qu'on est capable de décrocher cette médaille d'or."

"On arrive globalement avec deux propositions (artistiques) plus fortes", ajoute le patineur.

Ne leur manque plus que l'épilogue doré pour oublier le scénario catastrophe. Avec une ultime requête: "On espère qu'après, on parlera plus de notre future médaille d'or que de la robe des Jeux de Pyeongchang!"

(F.Schuster--BBZ)