Berliner Boersenzeitung - Dans l'intestin, des cellules jouent un rôle durable contre les infections

EUR -
AED 4.272085
AFN 77.35243
ALL 96.725801
AMD 445.239397
ANG 2.08271
AOA 1066.712728
ARS 1663.190009
AUD 1.76553
AWG 2.095328
AZN 1.981325
BAM 1.956167
BBD 2.34364
BDT 141.706593
BGN 1.956126
BHD 0.438526
BIF 3431.626727
BMD 1.163263
BND 1.507483
BOB 8.040474
BRL 6.206943
BSD 1.163618
BTN 103.199366
BWP 15.491907
BYN 3.955242
BYR 22799.960628
BZD 2.340239
CAD 1.623067
CDF 2803.46436
CHF 0.932321
CLF 0.028199
CLP 1106.22861
CNY 8.281855
CNH 8.314686
COP 4524.221779
CRC 585.609895
CUC 1.163263
CUP 30.826477
CVE 110.859484
CZK 24.361522
DJF 206.735157
DKK 7.46651
DOP 73.227466
DZD 151.343013
EGP 55.32363
ERN 17.448949
ETB 170.182318
FJD 2.631289
FKP 0.865436
GBP 0.867742
GEL 3.164133
GGP 0.865436
GHS 14.494699
GIP 0.865436
GMD 83.755049
GNF 10092.472736
GTQ 8.915673
GYD 243.444638
HKD 9.05173
HNL 30.477026
HRK 7.533761
HTG 152.258573
HUF 391.519316
IDR 19267.129994
ILS 3.780315
IMP 0.865436
INR 103.266082
IQD 1523.87492
IRR 48944.303568
ISK 141.440965
JEP 0.865436
JMD 186.244951
JOD 0.824702
JPY 177.615171
KES 150.415679
KGS 101.727534
KHR 4676.318649
KMF 493.223364
KPW 1046.937305
KRW 1655.928514
KWD 0.356528
KYD 0.969682
KZT 628.657974
LAK 25207.915791
LBP 104170.228482
LKR 352.106076
LRD 212.877498
LSL 19.949726
LTL 3.434814
LVL 0.703646
LYD 6.322293
MAD 10.604893
MDL 19.751707
MGA 5205.603178
MKD 61.630274
MMK 2441.970899
MNT 4184.631831
MOP 9.32811
MRU 46.391192
MUR 53.219173
MVR 17.800639
MWK 2020.009339
MXN 21.330393
MYR 4.904341
MZN 74.275077
NAD 19.949725
NGN 1712.10297
NIO 42.599017
NOK 11.607332
NPR 165.118986
NZD 2.009767
OMR 0.447284
PAB 1.163613
PEN 4.007432
PGK 4.868837
PHP 67.499467
PKR 327.080606
PLN 4.255694
PYG 8125.524831
QAR 4.235559
RON 5.093
RSD 117.204593
RUB 94.746976
RWF 1683.241991
SAR 4.363125
SBD 9.622231
SCR 16.576877
SDG 699.696802
SEK 10.969864
SGD 1.507118
SHP 0.914142
SLE 27.00513
SLL 24393.053976
SOS 664.798612
SRD 44.381402
STD 24077.201636
STN 24.864753
SVC 10.181911
SYP 15124.53145
SZL 19.949677
THB 37.875433
TJS 10.821484
TMT 4.083054
TND 3.41885
TOP 2.724477
TRY 48.542582
TTD 7.901483
TWD 35.526203
TZS 2854.738894
UAH 48.251855
UGX 3996.750028
USD 1.163263
UYU 46.448717
UZS 14075.485993
VES 219.871682
VND 30663.620518
VUV 141.010043
WST 3.223244
XAF 656.08012
XAG 0.023842
XAU 0.00029
XCD 3.143777
XCG 2.097094
XDR 0.813948
XOF 655.504115
XPF 119.331742
YER 278.020437
ZAR 19.953665
ZMK 10470.761184
ZMW 27.601061
ZWL 374.570307
  • AEX

    -0.1000

    960.62

    -0.01%

  • BEL20

    28.0000

    4940.28

    +0.57%

  • PX1

    85.3300

    8060.13

    +1.07%

  • ISEQ

    106.8500

    11848.91

    +0.91%

  • OSEBX

    2.8000

    1652.36

    +0.17%

  • PSI20

    32.4700

    8149.1

    +0.4%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    64.6500

    3867.82

    +1.7%

  • N150

    18.5600

    3731.13

    +0.5%

Dans l'intestin, des cellules jouent un rôle durable contre les infections
Dans l'intestin, des cellules jouent un rôle durable contre les infections

Dans l'intestin, des cellules jouent un rôle durable contre les infections

Tapissant les parois de l'intestin, des cellules aident l'organisme à lutter contre certaines infections. On le savait déjà, mais certaines s'avèrent encore plus efficaces qu'imaginé: elles sont capables de reconnaître des bactéries déjà rencontrées et de mieux les affronter.

Taille du texte:

Les "cellules lymphoïdes innées 3" (ILC3), largement présentes dans l'intestin, gardent une forme de mémoire des infections passées, ce qui les rend plus efficaces en cas de réinfection, selon une étude menée sur des souris et qui doit être publiée vendredi dans la revue Science.

"Des ILC3 +entraînées+ émergent et restent présentes après une première rencontre avec un pathogène", résument les auteurs de ce travail, rattachés à l'Institut Pasteur et à l'Inserm.

Cette découverte permet de mieux comprendre le fonctionnement du système immunitaire, même s'il faut garder à l'esprit qu'elle a été réalisée sur des animaux et ne peut donc être mécaniquement appliquée à l'Homme.

Elle s'inscrit dans une série de travaux récents qui ont précisé la manière dont s'articulent les deux grandes formes d'immunité: l'innée et l'adaptative.

La seconde est la plus connue. C'est par celle-ci, notamment via la création d'anticorps, que l'organisme "apprend" à reconnaître les bactéries et virus qui l'infectent au fil du temps, afin de les cibler spécifiquement. Elle sert notamment de base au fonctionnement des vaccins.

L'immunité "innée", elle, agit de manière moins ciblée. Elle permet à l'organisme de repérer sans discrimination des agents infectieux et de former immédiatement une première barrière, le temps que la réponse adaptative s'organise.

Mais, depuis plusieurs années, une série de recherches remet en partie en cause cette idée d'une réponse en bloc et indiscriminée. Elles montrent que certains acteurs de la réponse innée, comme les "cellules tueuses naturelles", sont aussi susceptibles de reconnaître un microbe déjà rencontré.

- Une immunité vite réactivée -

C'est aussi le cas des cellules "ILC3", selon l'étude publiée vendredi. Leur rôle dans la défense innée était connu depuis plus de dix ans, mais pas leur don de "mémoire".

Pour mettre celui-ci en évidence, les chercheurs ont infecté des souris avec une bactérie qui agit chez ces animaux d'une manière semblable à Escherichia Coli, l'une des principales causes d'infection chez l'Homme.

Chez les animaux infectés, les cellules ILC3 se sont, pour certaines, transformées en versions "entraînées". Réinfectées quatre mois plus tard avec la même bactérie ou avec des cousines au fonctionnement proche, ces souris ont bénéficié d'une meilleure réponse immunitaire.

Cette mémoire des cellules ILC3 permet "de les rendre efficaces très rapidement pour tout de suite renforcer la barrière lors d'une seconde infection", a résumé à l'AFP Nicolas Serafini, principal auteur de l'étude.

A supposer que ces résultats puissent être confirmés chez l'Homme, ils contribuent à nuancer une vision simpliste de l'immunité innée et adaptative, dans laquelle la première ne ferait que préparer le terrain à la seconde.

"On a l'impression (fausse) que la réponse innée, c'est quelque chose de très simple comme des soldats, et qu'on va avoir le +cerveau+ de la réponse adaptative qui va être vraiment important pour guérir l'infection", a expliqué à l'AFP James Di Santo, qui a supervisé cette étude.

"Ce qu'on montre, nous, c'est que ces cellules +simples+ ne sont pas si simples que ça: elles ont cette capacité, comme le système adaptatif, de changer leur comportement", poursuit-il.

Ce travail a comme intérêt principal d'aider à mieux décrire le fonctionnement complexe du système immunitaire. Il est en revanche bien trop tôt pour dire à quel point, avec d'autres études allant dans le même sens, il annonce des avancées thérapeutiques concrètes.

Mais cela n'interdit pas d'y réfléchir théoriquement et les chercheurs envisagent que l'on puisse un jour employer ces cellules immunitaires "entraînées" comme traitement contre certaines maladies, comme des cancers du côlon.

"Un futur assez lointain, ce serait d'utiliser ces cellules en thérapie cellulaire, si on est capable de les garder très longtemps en vie et de les réinjecter", avance ainsi M. Serafini.

(G.Gruner--BBZ)