Berliner Boersenzeitung - En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise

EUR -
AED 4.258464
AFN 80.871135
ALL 98.15307
AMD 444.008146
ANG 2.075278
AOA 1062.176302
ARS 1370.630986
AUD 1.779918
AWG 2.087246
AZN 1.96968
BAM 1.955861
BBD 2.340773
BDT 141.674432
BGN 1.954028
BHD 0.437355
BIF 3451.807981
BMD 1.159581
BND 1.482627
BOB 8.011147
BRL 6.421798
BSD 1.159321
BTN 99.079808
BWP 15.468284
BYN 3.79397
BYR 22727.792979
BZD 2.328743
CAD 1.580944
CDF 3336.115431
CHF 0.942509
CLF 0.028164
CLP 1080.787486
CNY 8.341214
CNH 8.322297
COP 4846.330787
CRC 587.310775
CUC 1.159581
CUP 30.728904
CVE 110.268449
CZK 24.78832
DJF 206.443788
DKK 7.459946
DOP 68.502438
DZD 150.70089
EGP 57.748654
ERN 17.393719
ETB 158.964216
FJD 2.600071
FKP 0.855432
GBP 0.85362
GEL 3.177242
GGP 0.855432
GHS 11.883218
GIP 0.855432
GMD 81.745249
GNF 10045.314241
GTQ 8.909279
GYD 242.54445
HKD 9.101803
HNL 30.258468
HRK 7.543313
HTG 152.105414
HUF 400.913988
IDR 18805.39336
ILS 4.126121
IMP 0.855432
INR 99.183609
IQD 1518.754059
IRR 48818.372058
ISK 143.822583
JEP 0.855432
JMD 185.625807
JOD 0.822161
JPY 166.656765
KES 149.805883
KGS 101.405556
KHR 4650.085313
KMF 496.879759
KPW 1043.601917
KRW 1569.643701
KWD 0.354658
KYD 0.966118
KZT 592.428751
LAK 25022.459078
LBP 103875.205761
LKR 346.762343
LRD 231.864254
LSL 20.635046
LTL 3.423942
LVL 0.701419
LYD 6.334198
MAD 10.55443
MDL 19.859364
MGA 5180.095037
MKD 61.621954
MMK 2434.326914
MNT 4150.827621
MOP 9.373172
MRU 45.839434
MUR 52.470916
MVR 17.863384
MWK 2010.236881
MXN 21.912711
MYR 4.894585
MZN 74.155297
NAD 20.635401
NGN 1785.488709
NIO 42.661335
NOK 11.572731
NPR 158.524959
NZD 1.915856
OMR 0.44588
PAB 1.159321
PEN 4.212432
PGK 4.841151
PHP 64.640863
PKR 326.876235
PLN 4.269506
PYG 9251.289402
QAR 4.227632
RON 5.02934
RSD 117.207012
RUB 92.773703
RWF 1649.930271
SAR 4.349899
SBD 9.675408
SCR 16.762776
SDG 696.33335
SEK 10.936266
SGD 1.482913
SHP 0.911249
SLE 25.539749
SLL 24315.839782
SOS 662.520725
SRD 43.303986
STD 24000.991195
SVC 10.144317
SYP 15076.844872
SZL 20.621645
THB 37.583767
TJS 11.749716
TMT 4.058534
TND 3.430107
TOP 2.715854
TRY 45.602424
TTD 7.865144
TWD 34.144455
TZS 2997.517591
UAH 48.068204
UGX 4157.130045
USD 1.159581
UYU 47.901498
UZS 14661.458645
VES 116.206507
VND 30192.597433
VUV 138.95918
WST 3.184793
XAF 655.969035
XAG 0.031996
XAU 0.000343
XCD 3.133827
XDR 0.821179
XOF 655.977521
XPF 119.331742
YER 282.183778
ZAR 20.64693
ZMK 10437.625288
ZMW 28.490523
ZWL 373.384697
  • AEX

    -4.8600

    930.67

    -0.52%

  • BEL20

    -35.4000

    4503.05

    -0.78%

  • PX1

    -24.1000

    7751.5

    -0.31%

  • ISEQ

    -92.5600

    11624.12

    -0.79%

  • OSEBX

    1.2900

    1612.05

    +0.08%

  • PSI20

    15.7100

    7495.49

    +0.21%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    2.3700

    2635.32

    +0.09%

  • N150

    -6.5100

    3612.71

    -0.18%

En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise
En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise / Photo: Chanakarn Laosarakham - AFP

En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise

A presque 1.000 kilomètres des côtes thaïlandaises dévastées par le tsunami de 2004, des ingénieurs plongent une bouée de détection en mer, un maillon indispensable pour un système de prévention destiné à ce qu'un désastre aussi meurtrier ne se reproduise plus.

Taille du texte:

Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,1, au fond de l'océan Indien, déclenche un tsunami gigantesque qui fait environ 230.000 morts dans une dizaine de pays d'Asie du Sud et du Sud-Est.

A l'époque, les systèmes de prévention étaient rudimentaires et il était impossible d'avertir les millions de personnes vivant sur les côtes de l'océan Indien en avance.

Dans les années qui ont suivi, plusieurs gouvernements se sont rassemblés pour développer un système mondial d'information sur les tsunamis, en s'appuyant sur un réseau de six bouées de détection dans le Pacifique mis en place par la National Oceanic and Atmospheric Administration des États-Unis.

Connu sous le nom de Deep-Ocean Assessment and Reporting of Tsunami (DART), le système compte aujourd'hui 74 bouées dans le monde.

Chacune d'elles flotte à la surface tout en étant attachée au fond marin. Les bouées surveillent les signaux d'un capteur sismique placé tout en bas, ainsi que les changement du niveau de l'eau.

Installées dans certains des environnements de travail les plus difficiles sur terre, ces bouées qui fonctionnent sur batterie doivent être remplacées tous les deux ans. A l'heure actuelle, seules 50 d'entre elles sont opérationnelles, mais le réseau a été justement conçu assurer une couverture en tout état de cause.

Plus tôt ce mois-ci, l'équipage du navire de recherche M.V Seafdec ont délicatement plongé une bouée de remplacement, un cylindre jaune d'environ deux mètres de diamètre, dans l'océan Indien, à 965 kilomètres des côtes Thaïlandaises.

La même équipe a également cherché à remplacer une bouée dans la mer d'Andaman, a 340 kilomètres des côtes. Mais elle a échoué et va mener une nouvelle mission dans les semaines à venir.

Le système d'alerte "a une grande utilité, il peut sauver des vies sur les côtes" affirme Shawn Stoeckley, un ingénieur mécanique de la Science Applications International Corporation (SAIC), une des plus grandes entreprises technologiques américaines.

- Une alerte en 5 minutes -

En Thaïlande, le tsunami a tué plus de 5.000 personnes selon les données officielles, et 3.000 sont portées disparues.

Désormais, le pays dispose de deux bouées DART reliées par un satellite à 130 tours de contrôle dans six provinces côtières, toutes équipées de sirènes et de hauts-parleurs qui diffusent en cinq langues.

Avant 2004, 15 à 50 minutes pouvaient passer avant qu'une alerte soit diffusée, affirme Laura Kong, directrice du centre international d'information sur les tsunamis appartenant à l'Unesco.

"Aujourd'hui nous pouvons typiquement recevoir une alerte en 5 à 7 minutes".

Un jour, le système fera ses preuves, insistent les experts de l'ONU.

Il y a "100% de chances" qu'un autre tsunami de même ampleur qu'en 2004 ait lieu un jour ou l'autre, a alerté Bernado Aliaga, le chef de la section résilience aux tsunamis de l'Unesco, lors d'une conférence marquant les 20 ans du drame: "cela pourrait arriver demain, dans 50 ans, ou dans 100 ans".

Contrairement à il y a 20 ans, les téléphones portables sont désormais omniprésents et des applications d'alertes disponibles, mais les tours de contrôle sont toujours vitales, selon des résidents locaux.

Songsil Nodharith, 51 ans et chef du village de Khuak Khak dans le sud de la Thaïlande, a aidé les habitants à évacuer "sans même prendre leurs affaires" lors d'une fausse alerte de nuit l'année dernière. Il appelle les autorités à faire en sorte que le système soit correctement entretenu.

Au Sri Lanka, où 31.000 personnes sont décédées en 2004, les trois quarts des 77 tours d'alerte tsunami ne sont plus opérationnelles car les équipements de communication sont devenus obsolètes, a indiqué à l'AFP le chef du centre de gestion des catastrophes de l'île, Udaya Herath.

A la place, les entreprises de télécommunications ont identifié 70.000 "contacts clés" dans les zones côtières, comme des gérants d'hôtels, pour recevoir des alertes et des ordres d'évacuation en cas de danger imminent.

En Thaïlande, des fausses alertes ont parfois provoqué la panique, mais cela n'empêche pas les habitants d'avoir foi dans le système.

Le village de pêcheurs de Ban Nam Khem, au sud de la Thaïlande a été le plus durement touché en 2004. Des chalutiers se sont abattus sur des maisons et 800 habitants ont été tués.

Manasak Yuankaew, 48 ans et désormais chef du village, a perdu quatre membres de sa famille ce jour-là.

"On a notre mot à dire, ici", dit-il à l'AFP. "s'enfuir 100 fois pour rien vaut mieux que ne pas fuir au moment crucial".

(A.Berg--BBZ)