Berliner Boersenzeitung - COP16 Biodiversité: les politiques entrent en scène à Cali pour trancher les débats

EUR -
AED 4.225153
AFN 80.534988
ALL 97.504498
AMD 442.112672
ANG 2.058955
AOA 1053.854787
ARS 1337.458333
AUD 1.770378
AWG 2.070894
AZN 1.961015
BAM 1.944328
BBD 2.322099
BDT 140.650112
BGN 1.954849
BHD 0.43397
BIF 3383.61063
BMD 1.150497
BND 1.473208
BOB 7.975939
BRL 6.32532
BSD 1.150014
BTN 99.133078
BWP 15.37528
BYN 3.763693
BYR 22549.73422
BZD 2.31007
CAD 1.572269
CDF 3309.978778
CHF 0.940756
CLF 0.028347
CLP 1087.81722
CNY 8.266342
CNH 8.271038
COP 4715.885743
CRC 579.182608
CUC 1.150497
CUP 30.488161
CVE 109.72866
CZK 24.819084
DJF 204.46631
DKK 7.458559
DOP 68.281651
DZD 150.012783
EGP 58.021045
ERN 17.25745
ETB 155.085858
FJD 2.586028
FKP 0.851404
GBP 0.854871
GEL 3.129657
GGP 0.851404
GHS 11.861761
GIP 0.851404
GMD 82.261515
GNF 9958.698704
GTQ 8.832883
GYD 240.520838
HKD 9.031232
HNL 30.085014
HRK 7.536133
HTG 150.511924
HUF 403.790915
IDR 18819.133802
ILS 4.025335
IMP 0.851404
INR 99.484078
IQD 1507.150603
IRR 48464.67097
ISK 143.605425
JEP 0.851404
JMD 183.039996
JOD 0.815716
JPY 166.793823
KES 148.586467
KGS 100.611168
KHR 4624.996651
KMF 493.563345
KPW 1035.40511
KRW 1581.403317
KWD 0.352386
KYD 0.958445
KZT 596.679371
LAK 24821.965642
LBP 103057.924353
LKR 345.879185
LRD 229.696498
LSL 20.731737
LTL 3.397118
LVL 0.695924
LYD 6.241419
MAD 10.498229
MDL 19.643098
MGA 5090.947586
MKD 61.4635
MMK 2415.292798
MNT 4121.531428
MOP 9.298755
MRU 45.697852
MUR 52.56641
MVR 17.723343
MWK 1997.262006
MXN 21.851359
MYR 4.890184
MZN 73.574546
NAD 20.732222
NGN 1777.010783
NIO 42.280577
NOK 11.447051
NPR 158.613124
NZD 1.908346
OMR 0.44237
PAB 1.150014
PEN 4.156168
PGK 4.741485
PHP 65.758963
PKR 325.906913
PLN 4.273859
PYG 9186.794511
QAR 4.188385
RON 5.030345
RSD 117.22362
RUB 90.34627
RWF 1639.457717
SAR 4.316456
SBD 9.611668
SCR 16.798442
SDG 690.867486
SEK 11.011254
SGD 1.478434
SHP 0.90411
SLE 25.857454
SLL 24125.343589
SOS 657.506863
SRD 44.697011
STD 23812.957684
SVC 10.062627
SYP 14958.344212
SZL 20.73193
THB 37.528882
TJS 11.391287
TMT 4.026738
TND 3.385336
TOP 2.69458
TRY 45.489825
TTD 7.80793
TWD 33.996599
TZS 3020.053406
UAH 47.785265
UGX 4134.604304
USD 1.150497
UYU 47.251609
UZS 14622.812248
VES 117.384363
VND 30021.059425
VUV 137.905766
WST 3.025378
XAF 652.109314
XAG 0.030889
XAU 0.00034
XCD 3.109274
XDR 0.813701
XOF 652.902798
XPF 119.331742
YER 279.227417
ZAR 20.757749
ZMK 10355.849768
ZMW 27.997803
ZWL 370.45945
  • AEX

    -3.5000

    917.12

    -0.38%

  • BEL20

    -29.2900

    4409.11

    -0.66%

  • PX1

    -32.2700

    7651.79

    -0.42%

  • ISEQ

    -56.7000

    11283.23

    -0.5%

  • OSEBX

    0.1600

    1636.96

    +0.01%

  • PSI20

    -71.4900

    7375.86

    -0.96%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -52.1200

    2477.99

    -2.06%

  • N150

    -22.2700

    3570.43

    -0.62%

COP16 Biodiversité: les politiques entrent en scène à Cali pour trancher les débats
COP16 Biodiversité: les politiques entrent en scène à Cali pour trancher les débats / Photo: JOAQUIN SARMIENTO - AFP

COP16 Biodiversité: les politiques entrent en scène à Cali pour trancher les débats

Le secrétaire général des Nations unies, six chefs d'Etats et une centaine de ministres arrivent mardi à Cali, en Colombie, point d'orgue des négociations de la COP16 biodiversité, pour stopper la destruction du vivant, un objectif indispensable à la prospérité de l'humanité.

Taille du texte:

A Cali, épicentre de la salsa colombienne, les délégués de 196 pays tentent depuis le 21 octobre d'accorder leurs postures sur la manière de se contraindre à tenir d'ici 2030 les objectifs fixé il y a deux ans dans l'accord de Kunming-Montréal: placer 30% de la planète sous protection minimale, réduire de moitié les risques des pesticides et l'introduction des espèces invasives, mobiliser 200 milliards de dollars par an pour sauvegarder la nature, etc.

Mais à trois jours du terme de cette 16e conférence des Nations unies sur la biodiversité, censée se conclure le 1er novembre, le ballet des négociateurs s'est encore englué dans les rivalités entre pays riches et en développement.

Celles-ci portent en premier lieu sur les questions d'aide financière des pays riches, préfiguration du bras de fer attendu en novembre à la COP29 sur le climat de Bakou.

Les discussions achoppent aussi sur l'adoption d'un mécanisme pour que les bénéfices réalisés par des entreprises - cosmétiques et pharmaceutiques en tête - grâce aux données génétiques numérisées (DSI, en anglais) de plantes et d'animaux prélevés dans les pays en développement soient partagées avec les communautés qui les ont conservées.

Or le temps presse: à cinq ans du but, seuls 17,6% des terres et des eaux intérieures et 8,4% des océans et zones côtières se trouvent dans des zones protégées, selon le rapport de référence dévoilé lundi à Cali, soulignant l'absence de nets progrès depuis deux ans.

Et les destructions de la nature, par la déforestation, la surexploitation ou le changement climatique, se poursuivent: une espèce d'arbre sur trois est menacée d'extinction, selon la Liste rouge de l'UICN, actualisée lundi.

- "Pression par les pairs" -

La COP16 sur la biodiversité a déjà réussi à mettre la crise de la nature sur "un pied d'égalité" avec la crise climatique, s'est toutefois félicitée lundi sa présidente colombienne Susana Muhamad dans un entretien à l'AFP.

Avec 23.000 participants annoncés, c'est la plus grande COP biodiversité jamais organisée. La "zone verte", immense forum culturel festif et militant dans le centre-ville, a attiré plus de 300.000 personnes, selon la présidence colombienne qui revendique une "COP des gens".

Côté positif, une série de décisions - notamment sur la protection conjointe de la biodiversité et de la santé humaine, la lutte interconnectée contre le changement climatique et la destruction de la nature ainsi que sur la reconnaissance des peuples autochtones - sont en bonne voie d'adoptions.

Mais le cœur de la COP16 reste d'établir des règles de suivi ambitieux pour que les pays soient redevables de leurs efforts. Et qu'un bilan crédible soit établi à la COP17 en 2026, contraignant les mauvais élèves à revoir leur copie.

L'accord de Kunming-Montréal n'étant pas contraignant, "cette forme de pression par les pairs est essentielle", souligne Sébastien Treyer, de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).

L'accord sur ce point dépend des progrès sur l'aide financière. Pour donner un signal, huit gouvernements de pays riches ont annoncé lundi des contributions portant à 400 millions de dollars la dotation du tout récent fonds mondial pour la biodiversité (GBFF, en anglais).

Cette démarche s'inscrit dans l'objectif de 20 milliards de dollars d'aide annuelle pour la biodiversité promise par les pays développés d'ici 2025. En 2022, cette aide atteignait environ 15 milliards, selon l'OCDE.

"Il y a un véritable buzz" sur le site de la COP16 " parmi tous les acteurs non-étatiques - société civile, autochtones, entreprises et, de plus en plus, les institutions financières - pour trouver ensemble des solutions" à la crise de la nature, note Nina Mikander, observatrice des négociations pour l'ONG Bird Life.

"Mais ce sens d'urgence n'est pas reflété dans les salles de négociations", regrette-elle, réclamant des efforts des pays, "sans quoi nous allons terminer sans eau, sans air sain, sans nourriture...".

Mardi et mercredi, ce sera autour du chef de l'ONU Antonio Guterres, des présidents de Colombie, d'Arménie - sur les rangs pour accueillir la COP17 face à son rival de l'Azerbaïdjan -, Bolivie, Guinée-Bissau, Haïti et Suriname, ainsi que des 115 ministres, de peser pour faire de la COP16 un succès.

(K.Lüdke--BBZ)