Berliner Boersenzeitung - 2023 probablement l'année la plus chaude de l'Histoire

EUR -
AED 4.309789
AFN 77.522604
ALL 96.452418
AMD 447.213117
ANG 2.100682
AOA 1076.126462
ARS 1685.7607
AUD 1.76051
AWG 2.115287
AZN 1.993253
BAM 1.955857
BBD 2.359259
BDT 143.144198
BGN 1.955587
BHD 0.442413
BIF 3462.00154
BMD 1.173529
BND 1.515151
BOB 8.094237
BRL 6.344691
BSD 1.171329
BTN 105.730101
BWP 16.534415
BYN 3.436801
BYR 23001.176619
BZD 2.355859
CAD 1.616367
CDF 2622.838325
CHF 0.932685
CLF 0.027349
CLP 1072.899254
CNY 8.282829
CNH 8.276686
COP 4463.225764
CRC 583.319594
CUC 1.173529
CUP 31.09853
CVE 110.268234
CZK 24.20638
DJF 208.585229
DKK 7.468916
DOP 75.01252
DZD 152.148165
EGP 55.781731
ERN 17.602941
ETB 182.402627
FJD 2.666029
FKP 0.874075
GBP 0.876409
GEL 3.166214
GGP 0.874075
GHS 13.447394
GIP 0.874075
GMD 85.667973
GNF 10188.29882
GTQ 8.971263
GYD 245.027187
HKD 9.133562
HNL 30.839036
HRK 7.533821
HTG 153.403192
HUF 382.819396
IDR 19544.428361
ILS 3.767053
IMP 0.874075
INR 106.032314
IQD 1534.445005
IRR 49417.324315
ISK 148.193336
JEP 0.874075
JMD 187.664705
JOD 0.831989
JPY 182.722635
KES 151.056581
KGS 102.625144
KHR 4689.117552
KMF 492.882831
KPW 1056.172054
KRW 1729.271869
KWD 0.359863
KYD 0.976129
KZT 609.927889
LAK 25405.745144
LBP 104895.276551
LKR 362.240624
LRD 206.746064
LSL 19.837382
LTL 3.465127
LVL 0.709856
LYD 6.362159
MAD 10.774816
MDL 19.948585
MGA 5195.130237
MKD 61.549725
MMK 2464.726504
MNT 4162.950817
MOP 9.388575
MRU 46.43356
MUR 54.064706
MVR 18.084166
MWK 2031.150919
MXN 21.161667
MYR 4.815044
MZN 74.986324
NAD 19.837382
NGN 1700.89023
NIO 43.101264
NOK 11.80824
NPR 169.168682
NZD 2.018951
OMR 0.451212
PAB 1.171334
PEN 3.947916
PGK 4.970125
PHP 69.353212
PKR 329.443459
PLN 4.224125
PYG 8005.200683
QAR 4.269125
RON 5.090303
RSD 117.395216
RUB 92.994803
RWF 1704.942741
SAR 4.403629
SBD 9.658842
SCR 17.671485
SDG 705.870976
SEK 10.85483
SGD 1.515513
SHP 0.880451
SLE 28.276841
SLL 24608.322975
SOS 668.216752
SRD 45.283569
STD 24289.689633
STN 24.500614
SVC 10.249301
SYP 12977.3351
SZL 19.831497
THB 37.154535
TJS 10.799917
TMT 4.107353
TND 3.434501
TOP 2.825577
TRY 50.089781
TTD 7.949233
TWD 36.643453
TZS 2879.53369
UAH 49.442839
UGX 4165.122162
USD 1.173529
UYU 46.121353
UZS 14080.412975
VES 310.674152
VND 30879.07961
VUV 142.567587
WST 3.267043
XAF 655.973445
XAG 0.018437
XAU 0.000275
XCD 3.171522
XCG 2.111062
XDR 0.81582
XOF 655.973445
XPF 119.331742
YER 279.74007
ZAR 19.796796
ZMK 10563.176488
ZMW 26.853673
ZWL 377.875994
  • AEX

    3.3000

    947.02

    +0.35%

  • BEL20

    11.4700

    5000.5

    +0.23%

  • PX1

    63.3800

    8085.76

    +0.79%

  • ISEQ

    180.8900

    12919.56

    +1.42%

  • OSEBX

    12.7000

    1641.11

    +0.78%

  • PSI20

    -24.8600

    7993.87

    -0.31%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -40.8800

    4354.64

    -0.93%

  • N150

    24.2300

    3695.32

    +0.66%

2023 probablement l'année la plus chaude de l'Histoire
2023 probablement l'année la plus chaude de l'Histoire / Photo: SPYROS BAKALIS - AFP/Archives

2023 probablement l'année la plus chaude de l'Histoire

L'été (juin-juillet-août) a connu les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées, annonce mercredi l'observatoire européen Copernicus, pour qui 2023 sera probablement l'année la plus chaude de l'Histoire.

Taille du texte:

"L'effondrement climatique a commencé", a déploré le secrétaire général de l'ONU António Guterres, dans un communiqué, rappelant comment "les scientifiques ont depuis longtemps mis en garde contre les conséquences de notre dépendance aux combustibles fossiles".

Canicules, sécheresses, inondations ou incendies ont frappé l'Asie, l'Europe et l'Amérique du Nord sur cette période, dans des proportions dramatiques et souvent inédites, avec leur prix en vies humaines et en dégâts sur les économies et l'environnement.

- "Depuis 120.000 ans" -

L'hémisphère sud, où nombre de records de chaleurs ont été battus en plein hiver austral, n'a pas été épargné.

C'est 0,66°C au-dessus des moyennes de la période 1991-2020, déjà marquée par l'élévation des températures moyennes du globe en raison du réchauffement climatique causé par l'activité humaine. Et largement au-dessus - 2 dixièmes environ - du précédent record de 2019.

Juillet avait été le mois le plus chaud jamais mesuré, août 2023 est désormais le 2e, précise Copernicus.

Et sur les huit premiers mois de l'année, la température moyenne du globe est "seulement 0,01°C derrière 2016, l'année la plus chaude jamais mesurée".

Mais ce record ne tient plus qu'à un fil, au vu des prévisions saisonnières et du retour en puissance dans le Pacifique du phénomène climatique El Niño, synonyme de réchauffement supplémentaire.

Et "compte tenu de la chaleur en excès à la surface des océans, il est probable que 2023 sera l'année la plus chaude (...) que l'humanité ait connue", a déclaré à l'AFP Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.

La base de données de Copernicus remonte jusqu'en 1940, mais peut être comparée aux climats des millénaires passés, établis grâce aux cernes des arbres ou aux carottes de glaces et synthétisés dans le dernier rapport du groupe d'experts climat de l'ONU (Giec).

Sur cette base, "les trois mois que nous venons de vivre sont les plus chauds depuis environ 120.000 ans, c'est-à-dire depuis le début de l'histoire de l'humanité", affirme Mme Burgess.

- Surchauffe des océans -

Malgré trois années successives de La Niña, phénomène inverse d'El Niño qui a en partie masqué le réchauffement, les années 2015-2022 ont déjà été les plus chaudes jamais mesurées.

La surchauffe des mers du globe, qui continuent d'absorber 90% de la chaleur en excès provoquée par l'activité humaine depuis l'ère industrielle, joue un rôle majeur dans le phénomène.

Depuis avril, leur température moyenne de surface évolue à des niveaux de chaleur inédits.

"Du 31 juillet au 31 août", elle a même "dépassé chaque jour le précédent record de mars 2016", note Copernicus, atteignant la barre symbolique inédite de 21°C, très nettement au-dessus de toutes les archives.

"Le réchauffement des océans entraîne celui de l'atmosphère et une augmentation de l'humidité, ce qui provoque des précipitations plus intenses et une augmentation de l'énergie disponible pour les cyclones tropicaux", souligne Samantha Burgess.

La surchauffe affecte aussi la biodiversité: "il y a moins de nutriments dans l'océan (..) et moins d'oxygène" ce qui menace la survie de la faune et la flore, ajoute la scientifique, qui cite encore le blanchiment des coraux et la prolifération d'algues nuisibles.

- "Potion diabolique" -

Les humains et tous les êtres vivants sont aussi menacés par la "potion diabolique" de polluants chimiques, alimentée par les incendies et ces vagues de chaleur plus intenses et fréquentes, a averti mercredi l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

"Le réchauffement climatique se poursuit parce que nous n'avons pas cessé de brûler des énergies fossiles. C'est aussi simple que cela", a pour sa part réagi la climatologue Friederike Otto. Son réseau scientifique World Weather Attribution (WWA) estime que les canicules de juillet en Europe et en Amérique du Nord ont été 2,5°C et 2°C plus chaudes à cause des émissions du réchauffement climatique.

"Même ceux qui font encore l'autruche sur l'action climatique doivent se demander pourquoi ils ont chaud aux fesses", a fustigé David Reay, directeur de l'institut du changement climatique d'Edinbourgh.

"Si la COP28", en fin d'année à Dubaï, "n'aboutit pas à des réductions drastiques de l'usage des énergies fossiles et des émissions mondiales, nous pourrons officiellement nommer les années 2020 +l'âge de la stupidité+", a-t-il ajouté.

Cette Conférence des Nations unies sur le climat, où s'annonce une vive bataille sur la fin des énergies fossiles, est censée remettre l'humanité sur la trajectoire de l'accord de Paris: limiter le réchauffement bien au-dessous de 2°C et si possible à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

(U.Gruber--BBZ)