Berliner Boersenzeitung - Ukraine: sept morts dans des frappes sur Lviv, la Russie affirme avoir capturé des Britanniques

EUR -
AED 4.275108
AFN 80.89279
ALL 97.711868
AMD 445.411835
ANG 2.083178
AOA 1067.321857
ARS 1581.884869
AUD 1.786535
AWG 2.09507
AZN 1.973891
BAM 1.956746
BBD 2.343983
BDT 141.568434
BGN 1.955614
BHD 0.438822
BIF 3430.676732
BMD 1.163928
BND 1.499557
BOB 8.041991
BRL 6.36424
BSD 1.163788
BTN 102.670631
BWP 15.688651
BYN 3.926082
BYR 22812.98183
BZD 2.340582
CAD 1.60402
CDF 3336.39378
CHF 0.936322
CLF 0.028887
CLP 1133.246484
CNY 8.309864
CNH 8.308592
COP 4662.717422
CRC 588.39707
CUC 1.163928
CUP 30.844083
CVE 110.514799
CZK 24.477516
DJF 206.853426
DKK 7.462525
DOP 73.54954
DZD 151.198891
EGP 56.461784
ERN 17.458915
ETB 166.034065
FJD 2.6523
FKP 0.859458
GBP 0.869163
GEL 3.136822
GGP 0.859458
GHS 13.67659
GIP 0.859458
GMD 83.802752
GNF 10079.613832
GTQ 8.920312
GYD 243.378695
HKD 9.086399
HNL 30.730997
HRK 7.53259
HTG 152.256872
HUF 395.596306
IDR 19148.763016
ILS 3.944609
IMP 0.859458
INR 102.424178
IQD 1524.745214
IRR 48943.157558
ISK 143.674906
JEP 0.859458
JMD 186.680242
JOD 0.825218
JPY 172.629677
KES 150.726661
KGS 101.706444
KHR 4661.529941
KMF 492.962339
KPW 1047.507206
KRW 1624.621482
KWD 0.356052
KYD 0.969773
KZT 628.493815
LAK 25242.734337
LBP 104238.472061
LKR 351.697565
LRD 235.171093
LSL 20.613344
LTL 3.436776
LVL 0.704049
LYD 6.296723
MAD 10.527688
MDL 19.341433
MGA 5208.576052
MKD 61.569763
MMK 2443.484117
MNT 4187.239248
MOP 9.357364
MRU 46.533679
MUR 53.412795
MVR 17.915626
MWK 2021.742485
MXN 21.790469
MYR 4.922017
MZN 74.386871
NAD 20.613055
NGN 1791.866384
NIO 42.83175
NOK 11.68581
NPR 164.27341
NZD 1.985719
OMR 0.44753
PAB 1.163788
PEN 4.118562
PGK 4.92632
PHP 66.687261
PKR 328.052923
PLN 4.261314
PYG 8406.063504
QAR 4.237629
RON 5.078684
RSD 117.143455
RUB 93.742699
RWF 1683.039374
SAR 4.367178
SBD 9.579814
SCR 16.511059
SDG 698.940913
SEK 11.015429
SGD 1.499313
SHP 0.914664
SLE 27.121527
SLL 24406.978376
SOS 665.201974
SRD 44.989286
STD 24090.952278
STN 24.878953
SVC 10.182922
SYP 15132.844539
SZL 20.6129
THB 37.664395
TJS 10.950941
TMT 4.073747
TND 3.356476
TOP 2.726036
TRY 47.922591
TTD 7.899989
TWD 35.799153
TZS 2906.725422
UAH 48.130553
UGX 4120.992094
USD 1.163928
UYU 46.562709
UZS 14461.800815
VES 173.752109
VND 30663.673791
VUV 138.980897
WST 3.098146
XAF 656.282706
XAG 0.028452
XAU 0.000329
XCD 3.145573
XCG 2.097459
XDR 0.811289
XOF 651.218173
XPF 119.331742
YER 279.516912
ZAR 20.579054
ZMK 10476.746346
ZMW 27.575923
ZWL 374.784227
  • AEX

    -12.3700

    883.89

    -1.38%

  • BEL20

    -74.3900

    4725.24

    -1.55%

  • PX1

    -53.9600

    7654.25

    -0.7%

  • ISEQ

    -178.9200

    11144.82

    -1.58%

  • OSEBX

    -14.3300

    1632.74

    -0.87%

  • PSI20

    -133.5700

    7677.58

    -1.71%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -1.3500

    3379.28

    -0.04%

  • N150

    -75.9400

    3610.44

    -2.06%

Ukraine: sept morts dans des frappes sur Lviv, la Russie affirme avoir capturé des Britanniques
Ukraine: sept morts dans des frappes sur Lviv, la Russie affirme avoir capturé des Britanniques / Photo: Yuriy Dyachyshyn - AFP

Ukraine: sept morts dans des frappes sur Lviv, la Russie affirme avoir capturé des Britanniques

Au moins sept personnes ont été tuées lundi dans des frappes de missiles russes sur des cibles civiles et militaires à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine d'ordinaire relativement épargné par les combats, tandis que Moscou affirmait avoir capturé des Britanniques et exigeait de négocier avec Londres leur libération.

Taille du texte:

La télévision publique russe a diffusé des vidéos montrant deux prisonniers, présentés comme des Britanniques capturés lors de combats en Ukraine, s'adressant au Premier ministre Boris Johnson pour négocier leur libération.

Les deux hommes, qui apparaissent les traits tirés, demandent à être échangés contre Viktor Medvedtchouk, un riche homme d'affaire ukrainien proche du président Vladimir Poutine et récemment arrêté en Ukraine.

Kiev a pour sa part diffusé une vidéo de cet homme d'affaires, dans laquelle il demande à être échangé "contre les défenseurs de Marioupols et ses habitants".

Cette "guerre de vidéos" intervient alors que Kiev a promis de défendre "jusqu'au bout" le port stratégique de Marioupol dans le sud-est où l'armée russe encercle les militaires ukrainiens, et annoncé qu'aucun couloir humanitaire ne serait mis en place lundi pour évacuer des civils, accusant Moscou de "blocage".

A Lviv, la grande ville de l'ouest où s'étaient repliées plusieurs ambassades occidentales, "cinq puissantes frappes de missiles" ont touché "l'infrastructure civile", a annoncé sur Twitter Mikhaïlo Podoliak, conseiller du président Volodymyr Zelensky.

"À cette heure, sept morts sont connus", a-t-il ajouté, évoquant également "onze blessés, dont un enfant", et précisant que trois blessés se trouvent "dans un état grave".

Sur les lieux de la frappe contre le garage à environ quatre kilomètres du centre de la ville, des journalistes de l'AFP ont vu le bâtiment en feu, avec des carcasses de voitures dans un cratère près d'une voie ferrée.

Située loin du front, près de la frontière polonaise, Lviv s'est convertie en ville-refuge pour les personnes déplacées.

- "Détruire le Donbass" -

Lviv a été rarement visée par des bombardements depuis le début de l'invasion russe le 24 février, contrairement à l'est du pays où se concentrent désormais l'essentiel des bombardements.

Dans un message vidéo dimanche soir, le président Volodymyr Zelensky a affirmé que "les soldats russes se préparent à une offensive dans l'est de notre pays dans un avenir proche. Ils veulent littéralement achever et détruire le Donbass".

"Tout comme les militaires russes détruisent Marioupol, ils veulent anéantir d'autres villes et d'autres communautés dans les régions de Donetsk et de Lougansk", a-t-il poursuivi, avant de lancer : "nous faisons tout pour assurer la défense".

Moscou semble notamment déterminé à prendre le port stratégique de Marioupol dans le sud-est, dont les derniers défenseurs ont ignoré dimanche un ultimatum de l'armée russe qui leur demandait de déposer les armes.

"Sabotez les ordres des occupants. Ne coopérez pas avec eux (...) Vous devez tenir bon", a encore dit le président Zelensky.

Il a de nouveau appelé les Occidentaux à imposer "un embargo sur les livraisons de pétrole en provenance de Russie", estimant qu'une telle mesure "s'impose chaque jour davantage".

M. Zelensky a également invité le président Emmanuel Macron, en pleine campagne électorale, à venir en Ukraine pour constater que les forces russes y commettent un "génocide", un terme que son homologue français s'est jusqu'ici refusé à employer.

- Marioupol "n'est pas tombée" -

Moscou avait demandé aux derniers combattants ukrainiens, retranchés dans le complexe métallurgique d'Azovstal à Marioupol, de cesser le feu dimanche et d'évacuer les lieux.

"Tous ceux qui auront abandonné les armes auront la garantie d'avoir la vie sauve", avait promis le ministère russe de la Défense sur Telegram. "C'est leur seule chance".

Mais le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a assuré que la résistance continuerait.

"Non, la ville n'est pas tombée. Nos militaires y sont toujours. Ils combattront jusqu'au bout. A l'heure où je vous parle, ils sont toujours dans Marioupol", a-t-il dit à la chaîne de télévision américaine ABC dimanche soir.

Un responsable policier de Marioupol, Mykhailo Vershynin, a assuré dimanche que "beaucoup de civils dont des femmes, des enfants, des bébés et des personnes âgées" étaient retranchés dans le complexe Azovstal.

"Ces gens se protègent des bombardements car là-bas il y a un abri qui donne une chance de survie pour un certain temps", a-t-il dit dans un enregistrement diffusé sur Youtube.

"Ils ne font pas confiance aux Russes. Ils ont vu ce qui se passe dans la ville et c'est la raison pour laquelle il se trouvent dans l'usine".

La prise de cette cité constituerait une victoire importante pour les Russes car elle leur permettrait de consolider leurs gains territoriaux côtiers le long de la mer d'Azov en reliant la région du Donbass, en partie contrôlée par leurs partisans, à la Crimée que Moscou a annexée en 2014.

D'après le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial David Beasley, plus de 100.000 civils sont au bord de la famine à Marioupol, manquant également de chauffage.

- "Dernière chance" pour évacuer les civils -

Dans l'est, une frappe a touché dans la nuit de dimanche à lundi un quartier au nord-est de la ville de Kramatorsk, sans faire de dégât.

Un journaliste de l’AFP a vu un cratère dans un petit terrain vague près d’un hôtel fermé et une usine désaffectée.

Dimanche, toujours à Kramatorsk, deux explosions avaient été entendues vers 11H45, mais aucune habitation n’a été touchée, a constaté l’AFP. Les frappes ont probablement visé un ancien site industriel, comme il y en a de nombreux dans la ville, et dont certains sont occupés par l’armée ukrainienne.

Le gouverneur de la région de Lougantsk, également dans l'est, Serguiï Gaïdaï, avait exhorté les civils à évacuer la région.

"Cette semaine risque d'être difficile", a-t-il prévenu. Maintenant "c'est peut être la dernière fois que nous avons une chance de vous sauver" en quittant les zones de combats, a-t-il dit sur Facebook.

Mais la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk a annoncé qu'aucun couloir humanitaire pour l'évacuation de civils ne serait mis en place lundi, pour la deuxième journée consécutive.

"Les occupants russes ne cessent de bloquer et de bombarder les routes humanitaires. Par conséquent, pour des raisons de sécurité, il a été décidé de ne pas ouvrir de couloirs", a-t-elle ajouté.

Plus au nord, à Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, au moins cinq personnes ont péri dimanche et 20 autres ont été blessées dans une série de frappes russes, selon le gouverneur régional Oleg Sinegoubov.

Des journalistes de l'AFP sur place ont entendu deux bombardements et vu cinq incendies se propager dans les quartiers d'habitation du centre de Kharkiv.

Errant abasourdie dans une rue, Svitlana Pelelyguina observait la fumée s'élever des ruines de son logement, touché par l'une des frappes. "Tout l'appartement s'est mis à osciller et à trembler", a raconté à l'AFP cette femme de 71 ans. "Et tout a commencé à prendre feu".

(G.Gruner--BBZ)