Berliner Boersenzeitung - Un Trump provocateur réitère ses visées d'expansion des Etats-Unis

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Un Trump provocateur réitère ses visées d'expansion des Etats-Unis
Un Trump provocateur réitère ses visées d'expansion des Etats-Unis / Photo: JOSH EDELSON - AFP

Un Trump provocateur réitère ses visées d'expansion des Etats-Unis

Donald Trump a répété mardi ses ambitions d'annexer le canal de Panama et le Groenland, par la force si besoin, lors d'une conférence de presse décousue et provocatrice au lendemain de la certification de sa victoire à la présidentielle par le Congrès.

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Le rendez-vous avec la presse depuis sa résidence Mar-a-Lago en Floride était censé concerner un investissement émirati de 20 milliards de dollars pour construire de nouveaux centres de données aux Etats-Unis. Mais le futur président américain a rapidement évacué cette question pour aborder un vaste éventail de sujets nationaux et internationaux pendant plus d'une heure.

Comme à l'accoutumée, il était difficile de faire la part entre annonces réelles et exagérations dans les déclarations fracassantes du républicain.

Comme on lui demandait s'il pouvait garantir qu'il n'aurait pas recours aux forces armées pour annexer le canal de Panama, artère vitale du transport maritime mondial, et le Groenland, territoire autonome du Danemark, Donald Trump a répondu: "Je ne peux pas vous l'assurer, sur aucun des deux."

Le président élu a déjà affirmé à plusieurs reprises vouloir reprendre le canal de Panama, construit par les Etats-Unis et inauguré en 1914, si le prix des péages pour les navires américains n'était pas réduit.

- "Force économique" -

Il a encore fustigé mardi l'accord passé en 1977 par le président d'alors Jimmy Carter, qui a abouti à un transfert du contrôle du canal au Panama en 1999.

"Ils ne nous traitent pas de manière juste. Ils font payer nos navires davantage que les navires d'autres pays", a-t-il lancé.

"Ils se moquent de nous parce qu'ils pensent que nous sommes stupides. Mais nous ne sommes plus stupides à présent", a encore déclaré Donald Trump.

Juste avant Noël, le président élu avait également jugé que le contrôle du Groenland était "une nécessité absolue" pour "la sécurité nationale et la liberté à travers le monde".

Mardi, il a exhorté le Danemark à "renoncer" à ce territoire autonome.

Le président élu a évoqué le sujet au moment où son fils, Donald Trump Jr, est arrivé au Groenland pour une visite privée en tant que "touriste", affirmant à sa descente d'avion ne pas avoir prévu de rencontres officielles.

Donald Trump a en outre menacé de faire usage de la "force économique" contre le Canada, cet allié du nord "subventionné" par les Etats-Unis pour sa protection, selon lui.

Peu après l'annonce de la démission lundi du Premier ministre canadien Justin Trudeau, Donald Trump avait estimé que le Canada devrait "fusionner" avec les Etats-Unis, une remarque qui agace chez le voisin du nord.

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, lui a répondu que le Canada ne reculerait "jamais face aux menaces", tandis que Justin Trudeau a ajouté: "Jamais, au grand jamais, le Canada ne fera partie des États-Unis".

- "Situation difficile" -

Le milliardaire républicain a aussi relancé ses accusations envers l'Otan. L'ancien et futur président américain ne fait pas mystère du peu de cas qu'il fait de l'Alliance atlantique, pilier de la sécurité en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, répétant à l'envi que ses membres ne payent pas suffisamment en échange de la protection des Etats-Unis.

Pour Donald Trump, les Etats membres doivent accroître leur budget de défense à 5% de leur PIB, contre les 2% actuellement requis.

"Ils peuvent tous se le permettre", a-t-il ajouté.

Outre ses visées internationales, Donald Trump a évoqué lors de la conférence de presse plusieurs sujets nationaux, s'insurgeant notamment contre l'"instrumentalisation de la justice" à son égard, selon lui.

Il a en outre affirmé "hériter d'une situation difficile de la part de l'administration sortante" du démocrate Joe Biden, qui "fait tout pour la rendre plus difficile encore".

Autre annonce choc, a priori plus symbolique: Donald Trump a affirmé qu'à son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier, les Etats-Unis changeraient le nom du golfe du Mexique en "golfe de l'Amérique".

Avant de fustiger le Mexique, qui "doit cesser de laisser des millions de gens se déverser dans notre pays" -- en référence à la traversée de la frontière sud par des milliers de migrants clandestins.

Donald Trump s'est aussi attaqué pêle-mêle aux éoliennes en mer, "qui rendent les baleines folles", ou encore au chauffage électrique. Selon lui, la chaleur du chauffage au gaz est "bien meilleure" et ne provoque pas de "démangeaisons".

(T.Renner--BBZ)