Berliner Boersenzeitung - Après 100 jours, Trump reste obnubilé par Biden

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Après 100 jours, Trump reste obnubilé par Biden
Après 100 jours, Trump reste obnubilé par Biden / Photo: Jim WATSON - AFP

Après 100 jours, Trump reste obnubilé par Biden

Au pouvoir depuis cent jours, Donald Trump reste obnubilé par son prédécesseur Joe Biden et accable à la moindre occasion celui qui reste son meilleur ennemi politique.

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Si le Produit intérieur brut américain au premier trimestre a reculé, c'est à cause du "reliquat" laissé par son prédécesseur démocrate, a assuré mercredi le président américain, qui a prêté serment le 20 janvier, sur son réseau Truth Social.

Il a nié tout lien entre le ralentissement économique ou la déprime boursière et sa politique protectionniste, bien que cette contraction de l'activité économique s'explique essentiellement par une flambée des importations en anticipation des droits de douane chers au républicain.

"On pourrait même dire que le prochain trimestre sera en quelque sorte à cause de Biden", a-t-il même ajouté pendant un conseil des ministres.

Selon un décompte récent du New York Times, le milliardaire a évoqué son prédécesseur en moyenne six fois par jour depuis son investiture.

Même l'influenceur conservateur Dave Portnoy, qui a été un puissant relais de cette rhétorique anti-Biden pendant la campagne, commence à s'en lasser.

- "Pisser sur les pieds" -

"Quel est déjà ce vieil adage? Ne viens pas me pisser sur les pieds et ensuite me dire qu'il pleut?" a-t-il protesté sur le réseau X, ajoutant "le marché boursier est un reflet direct des cent jours de Trump au gouvernement. Cela ne veut pas dire que cela ne va pas s'améliorer et qu'il ne faut pas être patient, mais c'est son marché pas celui de Biden."

Donald Trump, dont la cote de confiance a chuté ses dernières semaines, éreinte son prédécesseur à la moindre occasion.

Il "sait qu'il a des problèmes en matière d'économie et de politique étrangère, et il cherche un moyen de se disculper. S'en prendre à Biden a fonctionné pour lui dans le passé. Mais cela ne marchera pas indéfiniment,", prévoit Joseph Grieco, professeur de sciences politiques à l'université Duke, interrogé par l'AFP.

Pendant un rassemblement dans le Michigan mardi, le républicain a demandé à ses partisans s'il préféraient "Joe l'endormi ou Joe l'escroc?" - ses deux surnoms de prédilection.

Puis Donald Trump a fait une description particulièrement insultante de son prédécesseur, comme pendant ses meetings de campagne: "Il va à la plage, vous voyez? Et il pouvait s'endormir en quelques minutes ... avec un filet de bave au coin de la bouche."

Le Washington Post a compté une trentaine de références à Joe Biden dans le long discours.

- "L'autre gars" -

L'actuel président a répété que le démocrate lui avait volé la victoire en 2020, ce que tous les faits démentent.

En l'absence de réel répondant jusqu'ici de la part de l'opposition démocrate, entouré de conseillers et ministres qui rivalisent de flatteries, Donald Trump cherche visiblement où diriger son goût de la castagne politique. Et retombe toujours sur son punching-ball favori.

Le président américain a attaqué Joe Biden sur les sujets les plus divers, qu'il s'agisse du prix élevé des oeufs, de frappes contre le Houthis du Yémen, d'immigration clandestine, des pailles en papier...

Toute occasion est bonne pour lancer des piques relayées sur le réseau social X par les comptes affiliés à Donald Trump avec des émoticônes hilares.

En mars, faisant la promotion depuis la Maison Blanche de Tesla, la marque de son allié Elon Musk, le républicain a lancé aux journalistes, en sortant d'un véhicule rouge: "Vous pensez que Biden pourrait rentrer dans cette voiture? Je ne crois pas."

Quand il était au pouvoir, Joe Biden avait adopté une stratégie tout autre. Il refusait souvent de seulement prononcer le nom de Donald Trump, qu'il appelait "l'autre gars".

(Y.Berger--BBZ)