Berliner Boersenzeitung - Les écoles coraniques fermées au Cachemire pakistanais après de nouveaux échanges de tirs avec l'Inde

EUR -
AED 4.227602
AFN 81.734458
ALL 97.563542
AMD 442.56396
ANG 2.060199
AOA 1054.491885
ARS 1314.96596
AUD 1.76459
AWG 2.072145
AZN 1.955728
BAM 1.957648
BBD 2.323364
BDT 140.722848
BGN 1.955823
BHD 0.434142
BIF 3385.654999
BMD 1.151192
BND 1.478596
BOB 7.968453
BRL 6.329946
BSD 1.150721
BTN 99.445904
BWP 15.529132
BYN 3.76577
BYR 22563.358717
BZD 2.311452
CAD 1.572764
CDF 3311.978299
CHF 0.940265
CLF 0.028296
CLP 1085.838176
CNY 8.27638
CNH 8.279693
COP 4683.923031
CRC 580.848344
CUC 1.151192
CUP 30.506582
CVE 110.658269
CZK 24.822004
DJF 204.590083
DKK 7.45879
DOP 68.323553
DZD 150.203465
EGP 58.142554
ERN 17.267877
ETB 155.172083
FJD 2.579533
FKP 0.851919
GBP 0.855704
GEL 3.1312
GGP 0.851919
GHS 11.860391
GIP 0.851919
GMD 82.31204
GNF 9964.716258
GTQ 8.837266
GYD 240.655098
HKD 9.036797
HNL 30.103189
HRK 7.543071
HTG 150.912467
HUF 403.196874
IDR 18796.544122
ILS 4.002228
IMP 0.851919
INR 99.520702
IQD 1508.06122
IRR 48493.952935
ISK 143.449894
JEP 0.851919
JMD 182.962724
JOD 0.816186
JPY 166.351809
KES 149.092575
KGS 100.671869
KHR 4627.790638
KMF 493.861325
KPW 1036.0307
KRW 1581.691659
KWD 0.352598
KYD 0.959005
KZT 597.82437
LAK 24836.962168
LBP 103146.783006
LKR 345.709367
LRD 229.83533
LSL 20.744255
LTL 3.39917
LVL 0.696345
LYD 6.245167
MAD 10.504618
MDL 19.706203
MGA 5094.023311
MKD 61.601348
MMK 2416.752112
MNT 4124.021648
MOP 9.302182
MRU 45.725551
MUR 52.266703
MVR 17.734147
MWK 1998.469197
MXN 21.869639
MYR 4.89314
MZN 73.61846
NAD 20.743904
NGN 1778.19971
NIO 42.306366
NOK 11.445035
NPR 159.108205
NZD 1.903614
OMR 0.442656
PAB 1.150696
PEN 4.158682
PGK 4.744349
PHP 65.760105
PKR 326.103848
PLN 4.27586
PYG 9183.949239
QAR 4.190914
RON 5.032666
RSD 117.273079
RUB 90.357176
RWF 1640.448274
SAR 4.319649
SBD 9.617476
SCR 16.315363
SDG 691.288647
SEK 11.062067
SGD 1.47794
SHP 0.904656
SLE 25.873029
SLL 24139.920066
SOS 657.906471
SRD 44.724177
STD 23827.345419
SVC 10.068505
SYP 14967.382009
SZL 20.744797
THB 37.542686
TJS 11.564217
TMT 4.029171
TND 3.379856
TOP 2.696204
TRY 45.494143
TTD 7.801602
TWD 33.987765
TZS 3010.36671
UAH 47.976692
UGX 4143.875989
USD 1.151192
UYU 47.014792
UZS 14631.64692
VES 117.455293
VND 30047.832018
VUV 137.989089
WST 3.027206
XAF 656.576835
XAG 0.031149
XAU 0.000339
XCD 3.111154
XDR 0.816571
XOF 653.299149
XPF 119.331742
YER 279.397358
ZAR 20.65843
ZMK 10362.112713
ZMW 27.587883
ZWL 370.683281
  • AEX

    -3.5000

    917.1

    -0.38%

  • BEL20

    -12.4300

    4425.99

    -0.28%

  • PX1

    -27.6600

    7656.12

    -0.36%

  • ISEQ

    56.7000

    11396.13

    +0.5%

  • OSEBX

    0.8200

    1637.65

    +0.05%

  • PSI20

    -58.8400

    7388.68

    -0.79%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    1.4900

    2479.58

    +0.06%

  • N150

    -11.5000

    3581.34

    -0.32%

Les écoles coraniques fermées au Cachemire pakistanais après de nouveaux échanges de tirs avec l'Inde
Les écoles coraniques fermées au Cachemire pakistanais après de nouveaux échanges de tirs avec l'Inde / Photo: Narinder NANU - AFP

Les écoles coraniques fermées au Cachemire pakistanais après de nouveaux échanges de tirs avec l'Inde

Le Cachemire pakistanais a fermé jeudi ses écoles coraniques, renvoyant des milliers d'enfants chez eux après que l'Inde et le Pakistan ont de nouveau échangé des tirs dans la région disputée en dépit d'un appel américain à la désescalade.

Taille du texte:

New Delhi tient Islamabad responsable de l'attaque qui a tué le 22 avril 26 civils dans la partie du Cachemire qu'elle administre, un attentat qui n'a pas été revendiqué et dans lequel le Pakistan nie toute implication.

Mardi, le Premier ministre indien Narendra Modi a donné son feu vert à une "riposte" militaire. Depuis, le Pakistan dit avoir des "information crédibles" sur une frappe indienne imminente.

Anticipant des actions militaires, le Cachemire pakistanais a fermé pour dix jours ses 1.100 écoles coraniques, a rapporté à l'AFP Hafiz Nazeer Ahmed, directeur du département local des Affaires religieuses.

Dans les 6.000 écoles publiques, toujours ouvertes, les autorités locales ont lancé il y a quelques jours des formations aux premiers secours.

"On a appris à aider les autres en cas d'urgence. Avec l'Inde qui nous menace, c'est possible qu'il y ait la guerre, donc il va falloir qu'on se soutienne tous", explique à l'AFP Konain Bibi, une collégienne de 13 ans, casque de protection sur la tête et gilet fluorescent sur le dos, à Muzaffarabad.

Avant l'aube, pour la septième nuit consécutive, soldats indiens et pakistanais, parfois à quelques dizaines de mètres de distance à certains endroits de la Ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire, ont ouvert le feu, selon l'armée indienne.

- "Maintenir la paix" -

La veille pourtant, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio avait appelé les dirigeants des deux puissances nucléaires qui se sont livrées plusieurs guerres depuis leur partition dans la douleur en 1947 au départ du colonisateur britannique.

Il a "encouragé l'Inde à travailler avec le Pakistan pour désamorcer les tensions et maintenir la paix et la sécurité en Asie du Sud", selon le département d'Etat.

Mais des deux côtés, les dirigeants ont campé sur leurs positions: son homologue indien Subrahmanyam Jaishankar a exigé que ceux qui ont "perpétré, soutenu et planifié" l'attaque de Pahalgam soient "traduits en justice"; le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a accusé une nouvelle fois l'Inde de "provocations" et de "chercher l'escalade".

La police indienne dit notamment rechercher deux Pakistanais parmi les assaillants du 22 avril. Islamabad, de son côté, affirme n'avoir aucun lien avec ces violences et se dit prêt à participer à une "enquête neutre".

M. Rubio a dit attendre des "autorités pakistanaises (qu'elles) coopérent à l'enquête sur cette attaque abominable".

- "Quotidien difficile" -

Après une salve de sanctions diplomatiques, des accords rompus et des visas annulés dans les deux pays, les déclarations guerrières se multiplient et les 15 millions d'habitants du Cachemire -- côtés pakistanais et indien -- vivent de nouveau dans la peur.

"Notre quotidien devient difficile, c'est de plus en plus dur d'acheter de la nourriture parce que les routes sont bloquées, et tous les commerces sont touchés", dit à l'AFP Mohammed Chabbir, ouvrier à Muzaffarabad, la grande ville du Cachemire pakistanais.

De l'autre côté de la LoC, les forces indiennes traquent les auteurs de l'attentat et leurs complices qu'elles accusent de faire partie d'un groupe proche du mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba (LeT) basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en novembre 2008.

Dans cette région en majorité musulmane, elles multiplient arrestations et interrogatoires -- 2.000 personnes ont été interpellées -- et ont détruit neuf maisons.

Islamabad a de son côté annoncé avoir abattu deux petits drones de surveillance indiens entrés dans son espace aérien au Cachemire en l'espace de 24 heures.

Signe des tensions croissantes, l'Inde a annoncé mercredi soir fermer son espace aérien aux avions pakistanais, répondant à une décision similaire du Pakistan le 24 avril.

Mardi pourtant, les deux armées avaient eu leur entretien téléphonique hebdomadaire de "routine", dont le contenu est habituellement tenu secret, selon les forces pakistanaises et une source militaire indienne.

Peu après, une source gouvernementale indienne annonçait que le chef du gouvernement ultranationaliste hindou Narendra Modi avait donné la "liberté" à ses chefs d'état-major "de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte".

En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l'Inde avait procédé à un raid aérien au Pakistan 12 jours plus tard et Islamabad avait riposté.

Le Pakistan avait capturé un pilote indien, avant de le rendre à son pays et les hostilités avaient rapidement cessé grâce à une médiation américaine.

burx-zz/jma/sbh/pt

(Y.Berger--BBZ)